Cette semaine je vous emmène visiter un lieu emblématique de la Bourgogne Franche-Comté : les hospices de Beaune. Situées dans le département de la Côte d’Or, les hospices civiles de Beaune furent créés à partir de 1443, vers la fin de la guerre de 100 ans par Nicolas Rolin, chancelier du Duc de Bourgogne, et sa femme Guigone de Salins pour faire face à la détresse des habitants, durement touchés par les famines et la guerre.
L’hôpital accueille son 1er patient le 1er janvier 1452 et jusqu’en 1971 les sœurs des Hospices soigneront de nombreux malades, devenant le palais des « Pôvres ».
Commençons donc la visite de l’hôtel-Dieu, aujourd’hui transformé en musée.
Visite des Hospices de Beaune
La cour d’honneur
Tout d’abord, entrons par la cour d’honneur pour y découvrir les façades si typiques des Hospices avec leurs toits en tuile vernissée de Bourgogne.
La salle des Pôvres
Entrons maintenant dans la salle principale : la salle des Pôvres. Cette salle fait presque 50 m de long avec une charpente magnifique en forme de toit en carène de bateau renversé.
Les poutres traversières sont décorées de dragons multicolores. De petites têtes sculptées représentent des caricatures des bourgeois de Beaune. Leurs visages sont des têtes d’animaux symbolisant leurs défauts !
Cette salle permet donc de recevoir les malades sur 2 rangées, soit une trentaine de lits. Le milieu de la pièce servait aux tables et bancs pour les repas.
Avant de poursuivre la visite, regardons le carrelage représentant le monogramme de Nicolas Rollin avec sa devise « Seulle », pour signifier à sa femme qu’elle était la seule à laquelle il pensait…
La chapelle
Ensuite, au bout de la salle des pôvres, la chapelle se présente à nous. Elle renfermait à l’époque le fameux polyptique du jugement dernier (dont nous reparlerons plus tard).
La salle Saint-Hugues
Continuons la visite par la salle Saint-Hugues, créée en 1645 pour les malades plus aisés. On peut noter les splendides et assez monumentales peintures d’Isaac Moilon, représentant différents miracles du Christ.
La cuisine
La cuisine est dotée d’une grande cheminée à double foyer qui permet de recevoir un tournebroche automatisé de 1698. Il est animé par un petit automate en costume traditionnel appelé « messire Bertrand ».
La pharmacie
On entre d’abord par le laboratoire où l’on peut voir 2 grands alambics en cuivre qui permettaient d’extraire les substances actives des plantes.
Puis, on pénètre dans la pharmacie dont les murs sont recouverts d’étagères. Elles sont constituées d’environ 130 pots en faïence datées de 1782 ! Ils permettaient de conserver les onguents, les huiles, pilules et divers sirops…
Pour la suite de la visite, nous repassons par la cour intérieure.
La salle Saint-Louis
Pour conclure la visite, entrons dans la grande salle Saint-Louis. Construite à la place d’une grange en 1661, elle abrite aujourd’hui une collection de malles en bois.
Dans une salle climatisée et plongée quasiment totalement dans le noir, se trouve le polyptique du jugement dernier de Rogier Van der Weyden.
Cette peinture est composée de 9 panneaux de chêne à volets mobiles. Il peut donc se voir ouvert ou fermé.
Mon avis sur la visite des Hospices de Beaune
Pour conclure cet article, les Hospices de Beaune sont bien évidemment une visite incontournable en Côte d’Or. Les toits, si typiques, sont vraiment un must du genre. Je vous recommande donc cette visite.
Et vous, connaissez-vous les Hospices ? Dites le moi en commentaire.
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A bientôt.
Ce ne sont pas des poutres [elles ne supporte rien]
Ce sont des entraits dits engoulés. Ils font partie des fermes de la charpente, de même que les poinçons placés verticalement en son centre.
Les figures fantasmagoriques s’appellent des engoulants.
Belles photos . bon texte.
Alexis
Merci pour ces précisions intéressantes !
Et merci également pour les encouragements !